Retour sur une victoire prometteuse pour l'ASCDVPH...

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(Sous la houlette de cap'tain Hinfray, Denain s'est une nouvelle fois imposé à l'extérieur, vendredi - archives personnelles).

Nouvelle revue de presse en ce lundi matin. Outre notre hebdomadaire local, la presse axoise revient aussi sur la défaite de son équipe, le SQBB. Avant de faire un tour d'horizon des autres équipes de Denain-Voltaire (sept matches ce week-end), voici donc la revue de presse du jour...


Denain sait voyager

Petit déplacement mais grande victoire de Denain qui a prouvé, à Saint-Quentin, dans une ambiance folle des grands soirs, qu'il sait voyager. Tout ne fut pas simple mais « nous avons su répondre dans l'engagement physique et là ce fut impressionnant », avoue Marc Silvert.

Il est un fait que lorsque Denain n'est pas adroit à l'extérieur, il trouve des solutions en-dessous. Ce fut le cas en première période (0/7 à 3 pts, 5/12 à 2 pts) et là Gouacide et Torson trouvèrent des solutions sous le panier adverse : « Les balles tournaient autour du cercle et ressortaient. » Heureusement, l'adresse revint au fil des minutes et quand Belkessa mit ses premiers points en début de seconde période, cela alla beaucoup mieux : « Oui mais nous avons manqué de lucidité, d'expérience et de maîtrise car à 46-59 (27e), on devait tuer le match. Les gars ont certainement eu la peur de gagner, alors qu'il fallait continuer à jouer notre basket. Jamais je n'ai demandé de mettre le ballon sous le bras. Heureusement, nous avons mis de l'agressivité collective et nous avons trouvé un John Torson très intéressant au rebond et à 3 points », conclut le coach denaisien.

L'Américain Torson a été évalué à 25. Quant à Saint-Quentin, il a payé cher la bonne défense denaisienne qui l'a obligé à forcer les tirs (4/20 à 3 pts) tout en brouillant les pistes. Sans cette présence, Saint-Quentin auraient pu aller plus loin dans ses actions.

Robert Place

w Article paru dans La Voix des Sports du lundi 26 octobre 2009.

Jérémy Bichard de Gricourt... à Denain
Alexis Rambur sur le flanc, Jérémy Bichard a fait ses débuts en N1, vendredi, sous le maillot du SQBB, battu par Denain (72-82). Culotté et prometteur.
Dimanche 18 octobre, salle flambant neuve Bertrand-Gamess, quartier Europe. Jérémy Bichard emmène l'équipe "c" du SQBB vers un nouveau succès en Excellence régionale, la deuxième division picarde. La veille, il participé à la promenade de santé de la "b" à Soissons (Prénationale).

Cette fois, c'est l'Espoir de Gricourt qui ne peut arrêter les dribbles chaloupés de la dernière recrue saint-quentinoise.

Tout va bien ? Pas tant que ça. Le lendemain, on retrouve Jérémy Bichard avec des béquilles. Une élongation douloureuse au mollet.

« Jusqu'à ce midi, je ne savais même pas si j'allais pouvoir jouer », glisse le dernier de la famille, en pleine digestion de petits fours et surtout d'une première défaite à la maison pour l'équipe première (72-82). Vendredi midi, en effet, Jérémy Bichard a repris l'entraînement, strapping-sticker bleu sur le mollet. Ça ira. Il faudra que ça aille : Alexis Rambur s'est blessé la veille et une place de muté s'est libérée dans le groupe pro.

Car Jérémy Bichard, qui a accepté fin septembre de signer dans le même club que son frère Kévin, où il s'entraîne depuis le 27 juillet, est le 4e muté de l'équipe, dans une Nationale 1 qui en autorise trois.

Le forfait de "Captain" Rambur, l'ex-Vichyssois, est un coup dur pour le SQBB, une opportunité pour le minot de Marseille. Lancé sur le parquet dès le début du deuxième quart-temps, le frérot arrache aussitôt un rebond offensif et marque. « Ce panier m'a libéré, avoue-t-il. J'avais la pression. Je voulais que l'équipe ne ressente pas l'absence d'Alexis... Mais on a vu qu'il nous a manqué quand même, quand la fatigue nous a fait devenir moins lucide. » A 19 ans, Jérémy Bichard est apparu vendredi tel qu'il est. Un gamin sûr de ses capacités et généreux dans l'effort. « Ça fait trois ans que je m'entraîne avec des pros, rappelle l'ancien espoir de Fos-sur-Mer, promu cette saison en Pro B. Mon rôle ici est simple : je dois défendre à fond, jouer pour les autres. »

« Montrer qu'on peut aider »
Au final, « Little » Bichard affiche 6 points à 3 sur 6 aux tirs, 2 passes et 3 balles perdues en 16 minutes. Mention assez bien. « Jérémy, c'est un petit jeune qui a de bonnes jambes et qui ne se pose pas de questions. Avant le match, je lui ai dit : "vas-y gamin, tente, joue ton jeu et n'aies pas de regrets à la fin" », salue Alexis Rambur en observateur impuissant mais attentif.

Message reçu. « Malgré la défaite, ça fait du bien de jouer avec eux et de montrer qu'on peut aider l'équipe, même sur quelques minutes », conclut un Jérémy Bichard qui pourrait bien doubler son intérim d'un nouveau derby vendredi à Châlons-en-Champagne.

Eric Jonneau
w Article paru dans Le Courrier Picard du lundi 26 octobre 2009.

« Un manque de sérénité »
L'intérieur Julien Lesieu revient sur les raisons du revers concédé samedi soir par Saint-Quentin face à Denain.
Fraîchement douché, Julien Lesieu (8 pts, 10 rbds en 33') digère la déception de la deuxième défaite (72-82) de rang, la première de la saison à domicile, enregistrée par Saint-Quentin (5v-3d) face à un promu denaisien (7v-1d) décidément bien surprenant. Au-delà des paroles de Lesieu, il apparaît surtout que ce SQBB 2009/10, aux vertus de cœur toujours avérées, ne pourra cette saison se payer trop souvent le luxe d'être privé d'une rotation majeure comme ce fut le cas vendredi soir avec son meneur Alexis Rambur, touché aux adducteurs (élongation ).
Julien, dans quelle mesure le forfait d'Alexis Rambur vous a-t-il pénalisé ?
« Il a manqué dans la rotation même si Jérémy (Bichard, frère cadet de Kevin) a fait une bonne rentrée. Mais c'est vrai qu'à la fin, nous avions besoin de plus de gestion.»
Tout se joue au troisième quart lorsque vous encaissez au retour des vestiaires un 18-6. Que s'est-il passé ?
« Ils nous ont fait déjouer en étant plus agressifs en défense. Et de notre côté, nous n'avons pas su placer notre jeu rapide, sur lequel nous avons commis trop d'erreurs dommageables. »
Etiez-vous trop courts physiquement ? Ou avez-vous manqué de lucidité ?
« Non, physiquement, je pense que ça allait. Mais je me souviens par exemple d'une balle de contre où on se marche dessus avec Babacar (Diouf, au quatrième quart). Voilà, nous avons voulu trop bien faire mais il faut que chacun reste à sa place. »
Dès le deuxième quart, Caskill semblait pourtant fatigué...
« Ian a été affaibli par un virus cette semaine, c'est peut-être pour ça qu'il vous a semblé manquer de fraîcheur. »
Votre manque de rotation a influé les corps puis les têtes, non ?
« C'est vrai. On a joué à six, eux à neuf. Mais je n'ai pas compris pourquoi nous avions l'air stressé. Chez nous,, on ne doit pas l'être. A la pause, Arnaud (Ricoux, l'entraîneur) nous disait déjà qu'il avait l'impression que c'est Denain qui jouait à domicile. Eux ont su rester serein et nous, on a paniqué trop facilement, en oubliant d'appuyer là où ça leur faisait mal. »
C'est-à-dire ?
« A l'intérieur, on savait qu'on pouvait les dominer, mais le ballon n'est pas assez arrivé dans la raquette. On était trop sur un écran, une passe et, tout de suite, un shoot. Face à ce genre d'équipe, cela ne fonctionne pas. De la Pro A à la N1, le jeu commence toujours à l'intérieur. Après, ça se resserre et on donne des shoots ouverts. On a su le faire pour recoller, mais après, nous avons refait des choix précipités. »
Vous perdez votre invincibilité à domicile...
« Oui, c'est ce qu'on ne voulait pas. Il faut tirer les enseignements de cette défaite et vite rebondir. Nous sommes à trois défaites et tout va très vite dans ce championnat où tout le monde peut battre tout le monde. »
Un déplacement à Châlons vous attend vendredi...
« Ce ne sera pas facile. Je ne sais pas si Alexis jouera (ndlr : il est très incertain) mais on ira là-bas pour faire un coup. Il faut comprendre pourquoi nous avons, comme à Blois (ndlr : 87-90), connu un manque de sérénité dans les moments importants. Cela ne doit pas devenir un problème. »
Recueilli par Mathieu Livoreil
w Article paru dans L'Union du dimanche 25 octobre 2009.

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