Revue de presse du lundi 10 mai : « Denain renversant »

Publié le

RCB 09

 

 

 

(Denain a remporté samedi le match à ne pas perdre. Encore un petit effort face à Angers BC, et c'est le Final Four qui s'offre à eux. Photo archives JP)

 

 

 

Allez, ci-dessous un zoom sur les dernières prestations des équipes de NM1, samedi soir dernier : victoire denaisienne bien sûr, défaite de ses principaux concurrents que sont Boulogne et Châlons... Finalement, on ne pouvait pas rêver meilleur scénario pour les hommes de Marc Silvert.

 

  

 

Voici la revue de presse de ce lundi, avec aujourd'hui l'intégralité des textes.

 

 

 

Bonne lecture et... ALLEZ VOLTAIRE !!!
 
 
Revue de presse
 
Denain - Saint-Etienne : 103-95
Denain renversant

 

En venant à bout de Saint-Etienne après quarante minutes intenses, et profitant de la défaite de Boulogne à Saint-Quentin, Denain a concrétisé une partie de ses ambitions, à savoir jouer son quart de finale des play-off à domicile.

 

Pourtant tout ne fut pas simple. Après un début de rencontre équilibré, les Stéphanois, dans le sillage de Harris et Gunnarsson, commencèrent à pilonner la défense denaisienne au-delà de la ligne des 6,25 m (19-30, 10e). Les hommes de Fabien Romeyer passèrent un 2-11 des mains de leur capitaine Philips (21-41, 13e). Ruikis, dont la blessure n'est plus qu'un mauvais souvenir, prit alors le match à son compte et le retard fondit (34-43, 17e).

 

À la reprise les équipiers de Minet souffrirent encore, mais les intérieurs Torson et Gouacide sortirent de leur tanière (63-68, 27e). La pression monta encore d'un cran, la tension également. Minet égalisa d'un tir primé dans une ambiance des grands soirs (85-85, 36e).

 

Belkessa plaça enfin ses couleurs sur la route de la victoire. Saint-Etienne s'accrocha par Harris (90-93, 38e). Belkessa égalisa de nouveau (95-95), Puis Torson et Ruikis envoyèrent Denain au paradis.

 

Un match plein qui permet aux Denaisiens de recevoir Angers BC pour la suite du championnat. Un quart de finale équilibré lorsqu'on sait que ces deux formations ont gagné chacune leur partie à domicile de deux points lors de la première phase.

 

Robert Place

 

 

 

 

è Article paru dans La Voix des Sports du lundi 10 mai 2010.

 

  

 

« Le résumé de la saison »

 

Pour Fabien Romeyer, les Verts n'ont pas su plier le match. Mais les absences ont pesé...

 

Après avoir compté jusqu'à 22 points d'avance, et mené plus de 32 minutes, que s'est-il passé en fin de match?

 

On voulait jouer le match à fond pour bien respecter l'éthique. On l'a fait même en étant diminués sans Wilson ni Sauret. Ca nous a vraiment permis de jouer libérés, ce qui explique qu'on fait l'un des meilleurs premiers quart-temps de la saison. Le ballon a extrêmement bien circulé. La grosse différence par rapport à la semaine dernière, c'est qu'on a mis nos tirs, qui sont exactement les mêmes ! On a vite creusé l'écart (+22 à la 14e). Ensuite, c'est normal, il y a une révolte de Denain qui fait qu'on revient à +9 à la mi-temps. Dans le troisième quart, la fatigue nous fait commettre quelques erreurs. On fait quelques mauvais choix qui coûtent cher.

 

Surtout, on défend beaucoup moins bien en deuxième mi-temps. On prend 60 points. Pour clôturer le tout, la sortie de Harris, qui ne joue que 19 minutes et qui sort sur cinq fautes, nous fait mal. Je ne veux pas revenir sur l'arbitrage mais je crois que c'est l'un des pires qu'on ait eu depuis le début de la saison.

 

La victoire semblait tout de même à votre portée?

 

Offensivement, on fait un très bon match. Sans meneur de jeu, face à une équipe pénible qui change beaucoup de défense, les trois arrières Gaillou, Gunnarsson et Gillet ont été lucides sur les choix d'attaque. Par contre, à la fin, on a perdu beaucoup de ballons. Pour moi, on devait gagner. C'est un peu le résumé de la saison: ça nous est arrivé plusieurs fois de contrôler des matches sans réussir à les tuer comme à Challans, Liévin, Saint-Quentin.

 

L'absence de Sauret a lourdement pesé?

 

Elle a vraiment pesé dans des moments clés quand Denain a commencé à revenir. On aurait pu s'appuyer sur lui pour aller provoquer dans la raquette, chercher des fautes et se mettre sur la ligne des lancer-francs. Julien a vraiment ce rôle-là. En fin de match aussi. On n'aurait pas perdu autant de ballons, c'est certain. Et il nous a manqué en défense. Il fallait tenir Minet et Belkessa, les deux arrières. Je suis convaincu que Julien aurait fait un travail de sape déterminant sur l'un des deux. Mais même sans lui, on doit être capable de l'emporter.

 

Le classement final (12e), à deux victoires des play-offs, vous laisse-t-il des regrets?

 

Tout le monde reconnaît que la saison a été réussie. Parce qu'on rentré une seule fois dans les neuf, les gens ont cru qu'on allait finir en boulet de canon et aller en play-offs. Mais dans tous les cas, et c'est ce que j'ai dit aux joueurs, la saison est réussie. Le mois et demi de préparation qui nous manque, nous a manqué jusqu'à la fin. On a perdu des matches face à des concurrents directs. Mais je n'oublie pas que le championnat a été extrêment difficile. Et au vu de cette densité, c'est une saison réussie. Tout le monde nous a vu trop beaux et pensé qu'on devait aller en play-offs. Effectivement, on aurait pu y aller et on est frustré pour ça. On peut avoir des regrets sur deux ou trois matches.

 

Propos recueillis par Valérie Fascia

 

è Article paru dans Le Progrès du lundi 10 mai 2010.

 

  
 
Les autres matchs

 

 

 

Cognac - Le Puy : 90-71
Une très bonne étoile

 

Malgré une série de sept défaites à l'extérieur, Le Puy termine deuxième. Capital.

 

Quatre-vingts minutes de pure folie. Quatre-vingt-cinq même, puisque quatre prolongations ont été jouées, samedi soir. L'avant-dernière avait réservé un scénario très favorable à l'ASMB Le Puy. Que dire de la dernière ? Une défaite de presque 20 points chez un relégable aurait dû condamner les joueurs de Jean-Michel Sénégal à perdre leur deuxième place. A tous les coups…

 

A la mi-temps, les Auvergnats flirtaient dangereusement avec la 6e place, synonyme de quart de finale à l'extérieur. « Les résultats nous étaient très défavorables. J'ai quand même des regrets, car on est repassé devant Cognac dans le troisième quart. Si on avait perdu de 8 ou 10 points, on aurait fait un bon match. C'est dommage qu'on se relâche à la fin », analysait Jean-Michel Sénégal, qui s'est passé de Gitenait, Pistre et Bennett. Un sentiment vite gommé.

 

Parce que les victoires de Saint-Quentin et Angers Saint-Léonard, ajoutées à la défaite de Châlons ont permis au Puy de sauver la deuxième place. Une nouvelle capitale, dont on devrait reparler cet été. Même si Le Puy ratait ses play-offs et ne montait pas en Pro B. Explications du sorcier : « C'est exceptionnel pour une première saison en N1. C'est aussi très important : Fos est monté comme ça, la saison dernière (N.D.L.R : troisièmes, les Provençaux avaient laissé filer la montée, avant d'être invités en Pro B, suite aux gros problèmes financiers de Besançon). Ça peut nous être très favorable. »

 

Jean-Michel Sénégal connaît trop bien le basket français pour imaginer un été sans remous dans un club ou un autre. Autre satisfaction : Le Puy aborde les play-offs en position idéale. Contre le club le plus faible (Saint-Quentin fait beaucoup moins peur que les six autres qualifiés) et à domicile. Seul regret : Châlons, qui s'est incliné contre Saint-Chamond, termine 5e et peut se retrouver sur la route du Puy, en demi-finale.

 

Avant même de savoir qui seraient ses adversaires en play-offs, Aba Koita, capitaine historique du Puy, était sous le choc : « C'est inespéré. On n'arrive pas à y croire. Mais compte tenu de notre saison, je tire un coup de chapeau à l'équipe. »

 

Dans quinze jours, l'ASMB devra confirmer ses deux succès en saison régulière, contre le SQBB. « Les play-offs vont être hyper-compliqués. Toutes les équipes se valent. Il suffit qu'une équipe passe à travers pour gagner. » Le Puy doit y croire. Une petite étoile veille sur lui.

 

Romain Brusc

 

 

è Article paru dans Le Progrès du lundi 10 mai 2010.
 
 

 

Blois - Liévin : 94-87
Liévin plie sous le poids des fautes

 

Après avoir mené de 21 points peu avant la mi-temps, les Liévinois ont dû concéder une prolongation que les Blésois ont remportée.

 

Côté artésien, il n'y avait pas de pression. Les joueurs de Laurent Mopsus étaient en effet assurés de se maintenir, victoire ou non. Après trois minutes de jeu, les Blésois se sont fait cueillir par l'adresse déconcertante des Nordistes, notamment Adell et Pierre-Joseph. Avec en prime l'incapacité des Blésois à pénétrer dans la raquette adverse et leur maladresse aux lancers francs, les Liévinois se concoctaient très vite un matelas confortable (25-41, 16e ). La mission s'annonçait particulièrement délicate, mais le public du palais des sports, déchaîné, redonnait vie à ses joueurs.

 

Les Blésois remontaient peu à peu leur retard et n'étaient plus qu'à - 12 à la 28e. Avec ses deux tours, Orr et Condouant, Blois grignotait son retard (63-66, 34e). Les Artésiens, acculés par les fautes, ne s'exprimaient plus en défense. Brochard mettait Blois devant (73-72, 37e), Crétaux redonnait l'avantage aux siens, mais à la fin du temps réglementaire, c'était l'égalité parfaite (77-77).

 

 

Muselés, les Liévinois ne marquaient plus et n'étaient plus en mesure de tenir tête aux Blésois. À lui seul, Crétaux ne pouvait amener les siens à la victoire.
è Article paru dans La Voix des Sports du lundi 10 mai 2010.
 
 

 

 

Saint-Quentin - Boulogne : 84-82
Les regrets de Boulogne

 

Le coup de sifflet final vient juste d'être sifflé. La joie exubérante des Saint-Quentinois contraste fortement avec l'abattement des Boulonnais. Les premiers viennent d'arracher leur billet pour les play-off, les seconds ont laissé passer la chance de recevoir lors des barrages d'accession.

 

Les choses avaient pourtant commencé de façon idéale pour les Maritimes (10-16), qui resserraient encore plus leur défense. Miller, impérial sous son panneau, mettait en orbite Yates et N'Diaye qui alimentaient la caisse. Saint-Quentin subissait (21-39). La bande à Castano continuait sur le même rythme.

 

Allen montrait la voie aux siens pour mettre fin à cette insolente domination : l'Américain du SQBB trouvait enfin le cercle à distance. Le déclic pour Saint-Quentin. Bichard et Rambur plantaient au-delà de l'arc.

 

L'avance des Boulonnais n'était plus qu'un doux souvenir (55-60, 30e), leurs adversaires passaient même devant (63-60). Yates héritait de sa cinquième faute, doublée d'une technique et Diallo ne laissait pas passer l'occasion de torpiller le navire boulonnais (70-63).

 

La dernière minute du temps réglementaire fut une pure folie, car Boulogne revenait dans la course avec un tir primé de Plateau, avant de passer devant (74-76, 39e). Sylvain ne tremblait pas aux lancers francs, et propulsait les deux équipes en prolongation (76-76), où Bichard et Sylvain mettaient le SQBB sur orbite.

 

Boulogne peut avoir bien des regrets.

 

Bertrand Volant

 

è Article paru dans La Voix des Sports du lundi 10 mai 2010.

 

 
 

 

Challans - Get Vosges : 88-95
Fin de saison régulière sur une défaite

 

 Après deux défaites consécutives, les Challandais ont achevé leur saison régulière par une défaite.

 

Les Vosgiens avaient dans leurs rangs quelques belles gâchettes qu'il ne fallait surtout pas laisser oeuvrer. Pourtant, durant les vingt premières minutes, les hommes de Manu Body allaient donner suffisamment d'espaces à Matanga et Strong pour entretenir une perpétuelle espérance. Des fractions de secondes et des centimètres que les Challandais parvenaient à combler en exerçant une défense agressive sur le porteur du ballon et haute. Malheureusement, cette solution ne s'inscrivait pas dans la constance. Fabien Hérard avait cependant donné le ton et indiquer la voie en début de rencontre en signant neuf des douze premiers points challandais.

 

Mais ses incursions n'étaient guère imitées et le rendement des frères Boutry ne pouvait que se concevoir à la hausse. L'adresse à mi-distance vendéenne laissait tout autant à désirer. Au retour des vestiaires, le VCB ne devait finalement ses six points d'avance (43-37) qu'à une nouvelle accélération (juste avant la pause) et pression défensive comme il avait su le faire en début de seconde séquence et de match.

 

Matanga avait été muselé dans le second quart, il fallait désormais maintenir l'effort et produire le même sur Strong car la menace vosgienne était bel et bien lointaine. Tout du moins pour l'instant ! Avec la reprise, les sollicitations des intérieurs (de part et d'autre) prenaient le pas et dans ce domaine les Vendéens tentaient de s'imposer.

 

Les Vosgiens s'accrochaient toutefois à un espoir de victoire puisqu'ils héritaient de nombreux lancers-franc et s'y montraient très adroits. L'ultime période se montrait aussi indécise que haché se résumant à un concours de lancers-franc. L'engagement physique vosgien avait finalement raison de celui des Challandais qui clôturent à la troisième place malgré la défaite du Puy à Cognac. Leur adversaire sera selon toute vraisemblance Blois pour la belle salle Michel Vrignaud.

 

è Article paru dans Ouest France (via le site officiel de Challans Basket) du dimanche 9 mai 2010.

 

 

 

  

 

Angers BC - Angers EOSL : 69-72
Saint-Léonard remporte un derby sous haute tension

 

 À l'issue de la prolongation et comme au match aller, Saint-Léonard a fait mentir les statistiques.

 

« La nuit a sans doute porté conseil à mes garçons. Je les voyais au bord du gouffre, et voilà qu'ils sortent encore un grand match. Notre semaine n'a pas été bonne pourtant mais les valeurs humaines et l'envie de bien finir peuvent renverser des montagnes. » Jacky Périgois n'était pas pour autant trop surpris de la capacité de son groupe à renverser une situation paraissant compromise. « C'est la copie conforme du match aller. » Analysait, beau joueur, Mickaël Hay. « Nous avons les armes pour gagner, nous parvenons certes difficilement, à prendre une avance de 8 à 10 points, et nous n'arrivons pas à conserver ce mince avantage. » Mince avantage qui finira par fondre sous les coups de génie de Braun et compagnie.

 

« Nous ne savons pas conclure »

 

« C'est la fin d'une histoire entre ces garçons-là et c'est aussi la fin d'un groupe. On a essayé d'exister à ce niveau et on a montré encore ce soir qu'on y avait peut-être notre place. » Qu'a-t-il manqué alors à cette équipe léonarde pour se maintenir en N1 ? « Les deux défaites face à Boulogne et Longwy nous coûtent cher ! C'est notre manque de régularité qui nous fait mal comme ça. » Un manque de régularité qui, pendant un certain temps, à fait douter aussi Mickaël Hay. « Cette défaite nous prive d'un premier match de play-off à domicile mais je ne suis pas certain que ce soit si grave que ça. »

 

« J'assume à 150 % ma responsabilité sur ce match. Nous n'avons pas su mettre ma vitesse qui fait notre force. Nous faisons le match devant mais nous ne savons pas le conclure. » Discours souvent entendu il y a quelques mois. Depuis, l'équipe de l'ABC a pourtant grandi. « Saint-Léonard est allé chercher sa victoire. Ils ne l'ont pas volé. Ils méritent ce match. »

 

Pourtant, pendant les 3/4 de cette partie, Saint-Léonard jouait « avec le frein à mains ». Jacky Périgois a souffert environ trente-cinq minutes. « Nous avons eu du mal à nous lâcher offensivement. Ceci dit cette formation de l'ABC a un potentiel physique terriblement pesant et difficile à bouger. Les paniers à trois points ont mis du temps à rentrer. Ce fut sans doute le déclic que les garçons attendaient pour passer devant. »

 

Passer devant ! Voilà bien la clé de la fin de rencontre. Non seulement Saint-Léonard passa devant, mais en prime les jaunes et bleus prirent onze points d'avance en quelques secondes seulement. « Nous allons laisser les garçons digérer cette défaite pendant deux jours et nous remettre au travail dès mardi car notre saison n'est pas finie ce soir. » Mickaël Hay pense même que cette saison ne fait que commencer ! « Nous allons maintenant entrer dans l'exercice délicat des play-off. C'est une nouvelle compétition qui commence. Peu importe l'ordre des rencontres et qui joue où. C'est un quitte ou double. »

 

Un peu comme samedi soir Mickaël ? « Non, pas comme samedi soir, les paramètres ne sont pas tout à fait les mêmes. Nous pouvions perdre contre Saint-Léonard. Contre Denain et à Denain, il n'y aura pas de droit à l'erreur. »
è Article paru dans Ouest France (via le site maville.com) du lundi 10 mai 2010.
 
 

 

Longwy - Reims : 70-82
Le RCB termine par un succès

 

Ultime match, avec une seule certitude, la montée en Pro B de Reims et la relégation de Longwy-Rehon à l'étage inférieur, en Nationale 2 ou en 3 sait-on jamais ? Bref, un match sans enjeu particulier, si ce n'est de mettre un succès de plus à son compte pour Reims et, pour Longwy, de tenter de sortir le mieux possible d'un championnat pour lequel il n'avait pas l'envergure nécessaire pour lutter à armes égales.
Des Rémois un tantinet diminués par les blessures de Puech, Bestron et Christophe.
Reste que d'entrée de jeu le Rémois Bayart répliquait à Pellerin. Reims par Stankus et El Amrani s'enfuyait (2-7). Le jeu était pour le moins quelconque. Pour autant, Reims par Bayart prenait un peu plus ses distances (2-9). Les Lorrains perdaient des ballons et Reims en profitait au maximum (4-16). Seuls Pellerin et Kasperzek s'en sortaient (9-19).
Le deuxième quart partait mal pour Longwy. El Amrani et Stankus creusaient un peu plus l'écart (9-23). Le dernier nommé d'un tir à trois points enfonçait un peu plus le clou (13-28). Pellerin se battait néanmoins (15-28). Navarro y allait d'un panier bonifié, mais l'écart restait dans l'état (18-32). Schumacher et Kamarow, puis Navarro amenaient à huit points l'écart au terme de la première mi-temps (30-38). Six paniers à trois points pour Reims, trois pour Longwy, l'adresse ne semblait pas être l'apanage du dernier nommé.
Les Rémois se laissent rattraper
Longwy par Marsh, sept points d'affilée, se rapprochait (37-40). A l'évidence, les Lorrains jouaient mieux (39-43). Marsh poursuivait son festival (41-43). Axton, El Amrani et Stankus pour Reims donnaient un peu de marge à leur formation. Longwy était toujours derrière malgré Kaczmarow et Navarro. La marque enflait une fois de plus pour Reims (46-58). Pellerin pour Longwy et Stankus pour Reims, puis Marsh auteur d'un trois points amenaient la marque à 53-62 à l'issue du troisième quart.
Restait bien sûr le quatrième. Longwy s'y employait par Schumacher. Reims par Axton se rebellait. L'Huilier y allait d'un panier au-delà de la ligne des 6,25 m, El Amrani également (60-76). Bref, ça allait mal pour Longwy. Axton se faisait plaisir. La marque ne désenflait pas pour les Meurthe-et-Mosellans (65-79). Reims avec une équipe quelque peu modifiée l'emportait somme toute aisément (70-82).
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è Article paru dans L'Union du dimanche 9 mai 2010.

 

  
 

 

Châlons - Saint-Chamond : 80-81
L'Espé échappe au pire

La réception de Saint-Chamond était l'occasion de s'assurer une bonne place à la fin de la phase régulière. L'Espé avait le podium en ligne de mire.
Hélas, un niveau de jeu insuffisant l'a fragilisé. Heureusement que d'autres lui ont donné un coup de main. Sans la Saint-Léonard et Saint-Quentin, il n'y serait pas arrivé seul. Un peu inquiétant quand même pour Boire et les siens, déjà inconsistants la semaine précédente à Get Vosges.
RATE COLLECTIF (13-22)
Un 9 d'évaluation après dix minutes de jeu donne une idée du niveau de jeu châlonnais. Collectivement, l'Espé n'y est pas. Avec Aubry à 7 pts et un pourtant modeste 44 % de réussite, Saint-Chamond en profite pour prendre ses aises. En tête dès la première minute sur un panier de l'ancien Châlonnais, Jean-Paul Landu, les Couramiauds vont compter jusqu'à 12 unités d'avance (10-22) avant un primé de Boire quasiment sur la sirène (13-22, 10e).
EN FAISANT L'EXTERIEUR (38-38)
A la reprise, Saint-Chamond défend toujours aussi durement l'accès à son panier. L'axe verrouillé, Boire et les siens n'insistent plus et allument de loin (5 sur 6 à 3 points). Deux séries (8-0 à cheval sur les deux périodes puis 9-0 entre la 16e et la 18e) redonnent des couleurs à l'Espé qui revient (24-25, 13e) et prend même les commandes pour la première fois sur les premiers points de Curculosse (36-34, 18e).
Malgré encore quelques pertes de balles non provoquées, l'Espé tire le bénéfice d'une moindre intensité en face. La 4e faute de Mills (15e) a déréglé le jeu du SCB. A la mi-temps, avec une réussite insolente sur le deuxième quart (75 %), l'Espé est totalement dans la partie.
MANQUE DE MAITRISE (54-55)
Au retour sur les parquets, l'Espé affiche une fébrilité qui n'est pas sans rappeler l'entame de match. La main de Saint-Chamond tremble moins à l'image de Landu derrière la ligne (42-44, 23e).
Châlons réplique et trouve son équilibre en alignant ses deux meneurs (Boire et Curculosse) en même temps. Il aligne un 10-0 bienvenu (44-46, 24e, à 54-46, 28e). Le SCB en perd ses nerfs et Mills sanctionné d'une technique (5e faute, 27e).
L'embellie châlonnaise ne dure pas. A l'image d'un M'Bodji inexistant, l'Espé replonge et laisse les hommes de Perrin reprendre les commandes avec un très bon Tillon (54-55, 30e).
LE CASSE PRIDOTKAS (72-72)
A l'ultime seconde (9 dixièmes de seconde exactement), Pridotkas (9 points en dix minutes) réussit le prime qui appelle la prolongation (72-72). Un miracle ou presque pour des Châlonnais qui ont éprouvé mille difficultés à se défaire du marquage rugueux des Ligériens.
Tillon et Landu tirent Saint-Chamond vers le haut même si Châlons a élevé son niveau de jeu et d'engagement. Il prend le dessus aux rebonds (23 à 22) et pousse le SCB à gaspiller des munitions (22 pertes de balle).
L'Espé a donc droit à du rab. Comme à Saint-Quentin-Boulogne, Angers BC - Saint-Léonard, Blois-Liévin.
TROP DE DECHETS (80-81)
Avec un retour inespéré, l'Espé avait repris l'avantage psychologique. En vain ! Ce Châlons-là n'était pas assez tueur. Un contre de Rinna sur Kennedy (43e) et l'engagement couramiaud faisait la différence avec un primé sorti des mains de l'expérimenté Viviès et la science de la défense de Tillon.
Avec les revers de Boulogne (son futur adversaire) et d'Angers BC dans son derby, Châlons sauve in-extrémis un quart de finale à la maison. A lui de savoir ce qu'il veut en faire. Rien s'il joue comme hier…
Saint-Chamond, avec l'union annoncée entre Reims et Châlons, les problèmes financiers de Saint-Etienne et de la Saint-Léonard, a pris une option sur un repêchage.
Philippe Launay

è Article paru dans L'Union du dimanche 9 mai 2010. 
 

 

Denek Bat - Centre Fédéral : 91-63

 

 è Match joué le 20 avril.

 

 

 

 

 

 

 

Le résumé de la FFBB

 

 

 

NM1 - 34e journée
Saint Quentin prend le dernier ticket

 

C’est donc Saint-Quentin qui a décroché la dernière place pour les playoffs après son succès ce week-end face à Boulogne (84-82) lors de la dernière journée de la saison. Les quatre équipes reléguées en NM2 (sauf repêchages) seront : Angers EOSL, Saint-Chamond, Cognac et Longwy-Rehon.

 

 

 

Résultats de la 34e journée

Denain-Voltaire 103 - 95 St Etienne
Cognac 90 - 71 Le Puy
Blois 94 - 87 Liévin
Denek Bat Urcuit 91 - 63 Centre Fédéral
Challans 88 - 95 Get Vosges
Angers 69 - 72 Angers EOSL
Châlons en Champagne 80 - 81 St Chamond
Longwy Rehon 70 - 82 Reims
St Quentin
84 - 82 Boulogne

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